Les choses n'ont pas trainé. A peine élue, la nouvelle/ancienne équipe municipale, étiquetée Divers Gauche pour la circonstance, s'est empressée de ressortir le projet de ZAC du Rond-chêne, en évitant prudemment d'en parler avant les élections, histoire de ne pas trop incommoder certains Yquelonnais.
De suite, le mot qui fâche est lâché : "EXPROPRIATION", comme l'indique l'extrait des délibérations du conseil municipal du 7 avril 2014 (voir ci-dessous).
Sans s'attarder sur l'ineptie de ce projet, que nous aurons l'occasion de démontrer ultérieurement, il est bon de rappeler à nos élus qu'en vertu de l'article 17 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies, le 10 décembre 1948 :
" Toute personne, aussi bien seule qu'en collectivité, a droit à la propriété. Nul ne peut être arbitrairement privé de sa propriété ".
Ensuite, un certain nombre de propriétaires possédant la majorité des terrains ne sont pas disposés à vendre et seront prêts à engager des procédures judiciaires en cas de demande d'expropriation.
La municipalité d'Yquelon a, par convention signée en septembre 2012, confié la responsabilité de l'opération à la société FONCIM, à charge pour elle d'engager le bras de fer avec les propriétaires récalcitrants.
Si les élus ne se privent pas d'user et de d'abuser de la procédure (voir le Taillais), avec l'argent de nos impôts, qu'en sera-t'il d'une société privée comme la FONCIM. La question reste posée ?