Lors de la réunion du conseil municipal du lundi 17 mai, la situation des Prairies du Bourg a fait l'objet d'une délibération. Cette zone, incluse dans le projet de création d'une Zac (Zone d'aménagement concerté), suscite l'inquiétude de certains habitants et les a amenés à créer une association, Veille yquelonnaise (Ouest-France du samedi 8 mai).

Le Plan local d'urbanisme (PLU), approuvé le 27 juin 2006, fixe dans son Projet d'aménagement et de développement durable (Padd) l'orientation suivante pour cette zone : « Faire émerger la centralité du bourg en réintégrant les Prairies du Bourg dans la vie du bourg, ceci pour une meilleure identification du centre-bourg ».

Considérant que les orientations d'aménagement, insuffisantes et peu précises, ne permettent pas de garantir le respect des orientations du Padd et que l'aménagement de cette zone constitue un enjeu important pour l'identification du bourg, la municipalité estime nécessaire de compléter et de préciser ces orientations. Le conseil municipal a donc décidé d'« instituer un périmètre d'étude sur la zone 1 AUc, dite des Prairies du Bourg, dont la surface est d'environ 1,5 ha ». Le programme d'aménagement global devra tenir compte des éléments suivants : « Assurer l'irrigation des terrains en dépit des contraintes topographiques existantes, créer une liaison avec la place du Boscq et travailler avec la trame bocagère existante ».

Cette étude ne sera pas engagée avant 2011 mais la décision prise ce lundi permettra d'éviter une urbanisation au coup par coup en cas de demande de permis de construire, l'aspect opérationnel du projet d'aménagement n'étant pas envisageable avant la fin de l'étude.

Article paru dans Ouest France, Edition Granville - Avranches, du 20 mai 2010. 

Le dépôt en préfecture des statuts de la nouvelle association, dénommée Veille yquelonnaise, a été effectué le 21 avril 2010. "Nous souhaitons regrouper les habitants afin de développer la convivialité et les liens de voisinage....et les représenter auprès des administrations et organismes divers", détaille Gilles Pons, président.

C'est le projet de création d'une ZAC (Zone d'aménagement concertée) sur les Prairies du " Bourg et le Rond-Chêne, afin de "densifier le centre bourg de façon harmonieuse et améliorer la circulation", initié par la municipalité, qui a incité quelques habitants à créer cette association. "90 logements seraient construits sur ces deux zones. Une pétition contre ce projet a recueilli 139 signatures l'été dernier. La réunion publique du 17 décembre a réuni une centaine d'yquelonnais, majoritairement opposés à ce projet. Nos inquiétudes suscitent des questions que la municipalité élude."

L'association compte actuellement "28 membres qui souhaitent vivement qu'une franche concertation s'établisse entre les Yquelonnais et leur municipalité".

Le conseil d'administration provisoire est composé de Gilles Pons, président ; Tania Lartigue, vice-présidente ; Yves Le Pelley Fonteny, secrétaire ; Annick Lagadec, trésorière ; Daniel Banse, Laetitia Delacour, Brigitte Lemains, administrateurs.

Gilles Pons (et son inséparable Ulysse), Tania Lartigue et Yves Le Pelley Fonteny, trois des

membres du conseil d'administration de la toute nouvelle association Veille yquelonnaise.

Contact : Gilles Pons au 02 33 90 94 39 ou par Email : gillespons2@wanadoo.fr.

Site internet : http://monsite.orange.fr/veille.yquelonnaise.

Blog : http://veille-yquelon.over-blog.com

E-mail : veille.yquelon@yahoo.fr

Adhésion à l'association : 5 euros.

Article paru dans Ouest France, du 8 mai 2010, édition Granville - Avranches.

Le jeudi 25 février, le Pays Granvillais a voté les frais d'analyses de faisabilité du projet de centre aquatique et dela rénovation de l'ancienne IME (Maison de la petite enfance) pour un montant de 80000 euros. Or, à la lecture de La manche Libre, j'apprends que la société Adoc a été retenue uniquement pour l'étude de la piscine pour un montant de 102250 euros (....)

Personne n'est satisfait, mais on persiste et signe.....Pourtant, une société proposait un projet d'études à 40000 euros, une société compétente puisque choisie par le ministère de la Jeunesse et des Sports pour la rénovation de la piscine de l'Insep à Paris. Nous aurions pu faire l'économie de près de 60000 euros.

Cet article est tiré de l'édition du 8 mai 2010 de la Manche Libre, secteur Granville - Avranches. Il a été rédigé par un Granvillais choqué, qu'en ces temps de crise, on soit aussi dispendieux avec les deniers publics.

En conclusion : Voila une piscine qui manquera peut-être de fond mais certainement pas de fonds.